Comme toute bonne dictature, les associations étudiantes copient les grandes centrales et enrôlent leurs membres par la force. Or il en ressort un constat alarmant auquel il nous faut réagir promptement et une fois pour toutes: ce sont des organisations criminelles aux pratiques anti-démocratiques qui usent de méthodes d'extorsion pour se financer afin de protéger des intérêts radicaux qui n'ont rien à voir avec les études.
Criminelles, les "assos"? Oui. S'il est difficile de prouver qu'elles participent ou encouragent le vandalisme, le grabuge et d'autres actes répréhensibles, il est toutefois clair qu'elles se foutent carrément des injonctions émises par des tribunaux et qu'elles baffouent le droit à l'éducation des étudiants qui osent ne pas se plier à leur façon de penser. Ne pas respecter une injonction, c'est un crime. Attaquer des policiers, c'est un crime. Mettre des bombes fumigènes dans le métro, c'est un crime. Et les exemples sont innombrables. Prétendre que ces actes n'ont rien à voir avec la cause, c'est se mettre des oeillères et la tête dans le sable.
À la manière des grandes centrales, les associations étudiantes ne
continuent d'exister -- et, par le fait même, de vaincre -- qu'en
enrôlant de force leurs membres. En optant pour des études
post-secondaires, on devient automatiquement membre de ces machine à
perdre du temps. On doit payer sa cotisation et on doit subir les
décisions prises par une clique de marginaux.
De plus, malgré qu'elles louangent la démocratie, les associations étudiantes incarnent la quintessence de la tyrannie et de la dictature. Des votes à main levée en assemblée, des places insuffisantes pour accueillir tous les étudiants, le non-respect du 50% +1 pour annuler une grève, l'intimidation des membres qui n'entrent pas dans les rangs...
Démocratie? Éthique? Connais pas!
"Ah, mais ils n'ont qu'à aller voter! Ils devraient participer aux assemblées!", clament haut et fort les militants.
Et
c'est ce qui me répugne tant des "assos": cette assomption qu'un
étudiant n'a rien d'autre à faire de sa vie, en plus des études, que de
participer à des rencontres syndicales étudiantes avec des activistes
aux allégeances allant de la gauche modérée à l'anarchie.
La réalité, c'est que la plupart des étudiants passent beaucoup de
temps à l'école, presque autant à étudier et qu'ils doivent souvent
aussi travailler. Selon les priorités de chacun, il y a en plus la
famille, les amis et les loisirs qui méritent du temps.
Le
résultat, c'est que l'on retrouve dans ces assemblées (sauf exception)
une écrasante majorité de gens qui "portent à gauche". Des gens qui
décident de faire passer des rencontres étudiantes avant le reste. C'est
un choix et je le respecte. Le problème, c'est que ces cliques
homogènes qui décident de perdre leur temps collectivement se donnent le
pouvoir et le droit de faire subir leurs décisions biaisées au reste
des étudiants qui, eux, ont mieux à faire.
Mon problème, c'est qu'il ne s'agit pas d'un devoir de citoyen. Ce
n'est pas un vote pour aller élire un gouvernement. On ne parle pas d'un
référendum qui définira l'avenir d'un pays. On parle d'étudiants qui,
plutôt que de joindre le club d'échecs ou d'informatique, décident de
jouer aux grands et se prennent pour Lenine ou José Bové durant quelques
heures dans un lobby anticapitaliste.
Mon problème, c'est que ces hobbyistes
réactionnaires se prennent tant au sérieux qu'ils imposent aux autres de
joindre leur club sous peine d'en payer le prix et d'en subir les
conséquences.
Cette minorité qui n'a
rien de mieux à faire que de parler de révolution durant des heures se
permet ainsi d'agir comme si elle était majoritaire -- elle décide de la
destinée de la majorité. Un petit nombre d'utopistes, grâce à une
propagande efficace et au mépris de la démocratie, parvient à manipuler
ses pairs. Une clique élitiste et fermée dicte la vie des étudiants,
comme Hitler, Staline, Mao, Castro ou Kim Jong-Il l'ont fait avec des
peuples entiers.
Quand, donc, est prise une décision par ces
associations, elle n'est pas démocratique. Elle ne représente pas la
majorité des étudiants. Elle n'est pas importante. Mais les assos se
donnent tous ces grands-airs parce que, comme les grands syndicats,
elles bénificient d'un statut protégé et sont hissées au-dessus de nos
propres lois. Les étudiants sont OBLIGÉS d'en faire partie. Les
étudiants sont OBLIGÉS de payer.
Or, forcer des étudiants à payer des frais pour financer des activités criminelles et anticapitalistes, c'est de l'extorsion.
C'est pourquoi ça doit cesser. C'est pourquoi les étudiants devraient
avoir le DROIT de ne pas faire partie de ces groupuscules aux intentions
révolutionnaires et aux actions criminelles. On s'inscrit à des études
supérieures pour étudier, et non pour faire avancer des causes
politiques ou pour devenir lobbyiste syndical.
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