Ça manifeste présentement au Grand-Prix de Formule 1 du Canada. Manifester est un droit. Et s'exprimer aussi. Je profiterai du droit que j'ai à m'exprimer pour dire que je trouve que c'est d'une imbécilité crasse et d'un non-sens déconcertant.
Le Grand-Prix. Un des événements les plus importants au Canada. Tant d'un point de vue économique, touristique ou social. Pour ne pas trop entrer dans les détails, ça met Montréal sur la map. Ça nous fait vivre un rêve. Ça permet à tout le monde d'assister à un spectacle automobile, technologique et, oui, un peu inaccessible. C'est impressionnant. C'est beau. Et si on n'aime pas ça, on peut rester à la maison et faire autre chose.
Manifester contre le Grand-Prix, c'est comme manifester contre un musée qui expose une oeuvre controversée. Ou contre une salle qui présente Carmina Burana. Ou contre un spectacle de Lady Gaga. Ce ne sont pas des prestations au goût de tous, mais chacun est libre de ne pas y assister.
Quant aux attaques minables prétextant que c'est l'incarnation du mal, sexiste, macho, riche, phallocrate et d'autres insultes débiles dignes du clergé au Moyen-Âge, je n'en reviens tout simplement pas.
"N'allez pas au Grand-Prix!", qu'ils scandent. "Ils sont riches et pas nous".
Bou-hou-hou!
Tant qu'à faire, donnez-donc des taloches à vos enfants qui rêvent de devenir pilotes automobiles. Donnez une bonne fessée à la petite fille qui fait du Karting la fin de semaine et qui rêve de remporter le championnat de F1 quand elle va être grande. Aussi, forcez les ingénieurs à quitter l'école, s'ils aspirent à travailler en course dans une écurie.
Ah, et puis battez donc tous ceux qui étudient, parce qu'ils vont peut-être faire de l'argent, s'ils réussissent.
Réussir au Québec, c'est mal.
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