C'était prévisible: face à la prévention et à la sécurité, la CLASSE et les autres factions radicales qui surfent sur la vague du conflit étudiant pour faire valoir leurs intérêts marginaux ont chiâlé. Ils parlent de profilage politique afin de défendre leur "droit" à se promener au Grand-Prix avec de la peinture, des masques et des imitations de fusils automatiques. Profilage, mon cul!
Depuis des mois, des associations étudiantes puis, par la suite, des groupuscules obscurs encouragent la désobéissance civile, se vantent de ne pas respecter les lois, "organisent" des manifestations hors de contrôle, font de la casse, menacent et intidiment leurs opposants, s'en prennent physiquement aux forces de l'ordre et planifient des actions quasi-terroristes.
Ces anarchistes anti-tout se regroupent sous une bannière, se reconnaissent avec un signe, s'identifient au carré rouge, un symbole volé au mouvement étudiant qui contestait la hausse des frais de scolarité.
On se retrouve donc avec des criminels qui portent un symbole les identifiant et des gens qui décident d'afficher leur support à des criminels.
Leur droit de s'afficher et de manifester a été respecté, comme le prouvent les interminables, bruyantes et dérangeantes manifestations qui plombent l'économie et la vie sociale de Montréal depuis des mois. Toutefois, lorsque ces gens décident de menacer clairement un événement, il faut agir.
Tout comme les motards criminels qui s'affichent, tout comme les gangs de rue qui s'affichent, les manifestants radicaux qui portaient le symbole de leur "gang" étaient facilement identifiables. Et tout comme les motard ou les membres de gangs, ils ont été abordés et fouillés par les policiers. Avec raison en plus, comme le prouvent les divers objets saisis lors de ces interventions.
On ne les vise pas à cause de leurs idées politiques, on les vise à cause des menaces qu'ils ont proférées et à cause des actions criminelles qu'ils ont posées. La liberté de penser et de s'exprimer reste. On peut bien penser n'importe quoi à propos de la politique au Québec et avoir accès au Grand Prix sans problème. Mais on ne peut y aller pour poser des gestes dangereux.
On ne protège pas Bernie Ecclestone. On protège les touristes, les spectateurs, les familles qui désirent assister à un événement majeur. Un mouvement de panique dans une foule de dizaines de miliers de personne coincées sur une île, ce n'est pas nécessairement une partie de plaisir. Grâce au travail des policiers, on a pu éviter tout ça.
Ce n'est pas du profilage. C'est du gros bon sens.
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