Alors que le monde entier s’insurge contre les attentats de
Paris, certaines voix en profitent pour s’élever et proférer à qui veut l’entendre
que la couverture de l’événement est du recyclage politique, que nos réactions
sont démesurées, que nous sommes islamophobes.
J’ai en tête les propos de Geneviève Lepage de l’Association musulmane québécoise, ou encore les tweets accusateurs du Collectif québécois contre l’islamophobie,
en plus de nombreux autres qui dépensent plus d'énergie à inventer une islamophobie inexistante qu'à se dissocier des djihadistes meurtriers.
Or j’y vois là un opportunisme dégoûtant, une hypocrisie
crasse. Ces voix-là qui crient à l’islamophobie s’abstiennent bien de dénoncer
le terrorisme et se pressent plutôt à se présenter comme les victimes de
racisme.
Mais c’est d’une malhonnêteté intellectuelle indicible.
Parce que nous dénonçons aussi les crimes perpétrés contre les
Musulmans – que ce soient les réactions parfois démesurées d’Israël dans la
Bande de Gaza ou le rapt d’étudiantes par Boko Haram; que ce soit l’irrationalisme
des leaders iraniens, ou encore l’oppression dont sont victimes les femmes en Arabie Saoudite.
Si je dénonçais des meurtres commis par la Mafia, les
Italiens ne réagiraient pas en me traitant de raciste. Si je dénonçais la
violence des motards, le Québécois moyen ne se sentirait pas visé. Si je
dénonçais les bombes de l’IRA, il n’y a pas d’association québécoise-irlandaise
qui viendrait me menacer.
Pourquoi ne puis-je pas dénoncer des atrocités commises par
des islamistes sans me faire traiter d’islamophobe?
Je ne blâme pas les Musulmans – je n’en parle même pas. Je
dénonce les djihadistes, les radicaux extrémistes qui s’opposent à la liberté d’expression,
aux droits des femmes, à l’humour, à l’alcool, à la vie et qui s’attaquent à
des innocents.
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