Depuis qu’il a pris le pouvoir, le gouvernement Marois ne cesse de prendre des décisions et de poser des gestes qui vont à l’encontre des intérêts des Québécois. C’est difficile à croire, mais il sera écrit dans l’histoire que c’est finalement le PQ qui aura mis fin aux ambitions séparatistes du Québec en rendant la souveraineté impossible.
Considérons d’abord l’économie. Il me vient en tête la
fermeture subite, faite sans consultation ni préparation, de la centrale
Gentilly-2. C’est une des premières décisions prises par le Parti québécois et
elle servait probablement à nous préparer à ce qui allait suivre.
Si les grands entrepreneurs ne fuient pas tous, comme
voudraient le faire croire certains fédéralistes, il est néanmoins indéniable
que ceux qui restent éprouvent des difficultés. Qu’elles soient bureaucratiques
ou financières, ces encombres mettent un frein au développement économique de
la province et participent à l’exode de plusieurs grands projets, en plus de
nuire à des entreprises déjà bien établies (comme Bombardier, tout récemment).
En plus, il y a les gaz de schiste, sujet sur lequel le PQ
est frileux et manque de leadership. Nous savons que leur exploitation peut se
faire de façon sécuritaire et pourrait nous enrichir. Ou encore le Plan Nord,
boudé par le PQ au détriment de tous les Québécois. Les exemples sont nombreux
qui démontrent l’incapacité des péquistes à gérer une province – sans parler d’un
éventuel pays.
Si nous ne pouvons rejeter le blâme du difficile contexte
économique mondial sur le PQ, nous pouvons très certainement lui reprocher de
ne pas prendre de décisions éclairées pour y pallier et pour nous aider à
passer à travers. Nous sommes gouvernés par un parti minoritaire qui parvient même
à effrayer certains économistes.
Outre ces piètres décisions, la Commission Charbonneau a
également commencé à lever le voile sur ce qui était un secret de Polichinelle :
la connivence entre péquistes, syndicalistes et criminels. En effet, nous en apprendrons
certainement plus de détails bientôt, le PQ a dû jouer un rôle important dans l’implantation
et l’exploitation d’un système de corruption qui a appauvri la province, en
plus de nuire au bon entretien de nos infrastructures, cruciales au
développement économique.
Puis il y a la Charte, cette fameuse déclaration de nos
valeurs. Si elle vise à résoudre des problèmes liés au multiculturalisme et aux
accommodements déraisonnables, elle fait plutôt tout le contraire et ravive des
débats séculaires, en plus d’en créer des nouveaux. Parce que ce projet est mal
mené, il divise profondément les Québécois et va même jusqu’à diviser les
troupes souverainistes.
Il y a aussi l’éducation, où le PQ excelle dans l’implantation
de la médiocrité. Avant même de prendre les rênes de notre province, Pauline
Marois est montée sur un cheval de bataille qui ne lui appartient pas pour
livrer un combat contredisant des décisions qu’elle a elle-même prises dans le
passé (vous vous souvenez, j’espère, que c’est elle qui a proposé de lever le
gel des frais de scolarité alors qu’elle était Ministre de l’éducation, en
1996). Ainsi donc, la richissime cheffe jouait de la casserole et promettait la
Lune aux étudiants pour se faire du capital politique.
Après avoir ainsi menti aux étudiants, le PQ a continué à
viser plus bas pour nous tous. Mme Malavoy, pour rester dans la tradition des
mensonges, a prétendu que le fait d’apprendre une seconde langue en bas âge
pouvait être nuisible au développement et à la réussite scolaire afin de
justifier sa décision de réduire la présence de l’anglais comme langue seconde
à l’école. Non seulement c’est faux, mais venant d’une femme aussi éduquée, ce
ne peut être qu’un mensonge cachant une anglophobie crasse qui est désuète dans
un contexte de mondialisation.
Maintenant, nous apprenons que le
PQ abolit, de facto, le diplôme d’études
secondaires en abaissant, encore une fois, les standards et les critères
pour son obtention. L’éducation, au Québec, elle coûte cher mais ne vaut plus grand-chose.
Le PQ a beau brandir des promesses de référendum et clamer
tout haut ses rêves les plus fous; ses gestes ne suivent pas ses paroles. Le PQ
détruit le Québec à petit feu.
Nous nous obstinons à propos de futilités vestimentaires
plutôt que de lancer de grands débats de société. Nous nous isolons dans un
unilinguisme chauvin, dépassé, et inapte à se mêler au reste du monde. Notre
centre économique est en décrépitude avancée tant il est négligé. La corruption
a su s’implanter partout et le PQ y a participé. Notre système d’éducation n’innove
que pour trouver de nouvelles façons de niveler par le bas.
Le PQ, par sa médiocre gouvernance, laissera derrière lui
une province appauvrie, divisée et corrompue, avec une relève sans ambition ni
éducation. Le Québec est, et restera, dépendant du Canada ainsi que de l’apport
de l’immigration pour grandir. Le PQ a fait avorter le projet souverainiste.
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