Quoiqu’il
soit vrai qu’une vie ait pu être épargnée dans la situation dont il est
question, je crois que vous tenez des propos hypocrites et utopistes.
Les
policiers n’ont peut-être pas agi de la façon idéale avec le sans-abri qui est
décédé. Mais, comme vous le dites vous-même, ils sont armés et entraînés afin
de faire face à de telles situations du mieux qu’ils le peuvent. Et, comme vous
et moi, ils sont humains et peuvent se tromper.
Une vie a
été brisée. Mais combien ont été sauvées? Si le policier était décédé de ses
blessures à l’arme blanche, tiendriez-vous les mêmes propos? Si le sans-abri
avait blessé une personne handicapée ou un enfant sur son chemin – personnes
sans défense que vous semblez vouloir protéger – qu’en penseriez-vous? Si le policier avait visé les jambes puis que le projectile avait ricoché sur un innocent?
Il est bien
facile de juger des gestes qui ont été posés dans le feu de l’action depuis le
confort de votre salon, mais qu’auriez-vous fait dans la même situation si
votre collègue venait de se faire attaquer et que l’assaillant était en fuite,
armé, dans un lieu public?
Comme vous
le dites des policiers qui ont choisi leur métier en sachant qu’ils allaient
faire face au danger, le sans-abri a également fait un choix en décidant
d’attaquer un agent de la paix à l’arme blanche.
Je ne tente
pas d’excuser ou de justifier ce qui s’est passé. Mais je me questionne sur
votre honnêteté lorsque vous parlez de la vie qui est sacrée et des personnes
sans défense que notre société doit protéger. Si la victime avait été richissime plutôt que sans-abri, auriez-vous été aussi prompt à crier à l'injustice?
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