La casse, le grabuge, l’intimidation… On s’est fait à l’idée :
dès que des syndiqués n’obtiennent pas tout ce qu’ils veulent, ils ont recours
à la force. Mais cette année, la situation est différente. La Loi, l’ordre et
la démocratie sont pris en otages par ceux-là mêmes qui ont juré de les
protéger.
De voir des pompiers apposer des autocollants partout, c’est
une chose. Mais ils allument également des incendies et font des « shows
de boucane » pour intimider. Puis ils s’attaquent directement au siège de
la démocratie municipale et y faisant irruption pour tout saccager.
Les policiers, quant à eux, les observent et les supportent
dans leur lutte. Ils décorent leurs véhicules et portent des uniformes aux
camouflages dépareillés, leur donnant l’allure d’une milice « cheap »
plutôt que de policiers professionnels.
Leurs revendications, on a fait le tour et nous n’avons pas
fini d’en entendre parler. Si certaines sont justifiées et d’autres
contestables, des négociations devraient être suffisantes pour régler les
litiges, comme dans n’importe quel autre domaine civilisé.
Or, ce qui m’agresse,
c’est que les policiers sont devenus le bras armé des centrales syndicales. Ceux
qui sont sensés maintenir l’ordre et faire respecter la loi ne servent plus les
intérêts de la démocratie et des citoyens, mais les leurs. Des intérêts
économiques qui n’ont pas besoin d’être défendus par les armes ni promus par le
grabuge.
Si leur allégeance a changée, qu’ils cessent de prétendre être
des policiers et qu’ils fassent la grève à titre de civils. Ils ne peuvent
briser la loi ainsi au nom d’une corporation syndicale. Ils ne peuvent se
hisser au-dessus de nous, surtout pas en usant de violence et d’intimidation.
D’ici à ce qu’ils reprennent leurs esprits et réalisent qu’ils
sont manipulés par leur syndicat, je n’arriverai pas à reconnaître leur
autorité parce que je sais qu’ils ne sont plus là pour nous protéger. Je vais
continuer mon chemin si l’un d’eux tente de m’arrêter parce que je n’ai aucun
compte à rendre aux syndicats ou à leur milice.
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